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Costa [mé] Rica

par Marie 20 Avril 2016, 20:49

Bon, j’avais parlé de l’article sur le Guatemala, mais il en est autrement, ce sera sur le Costa Rica. C’est comme dans les voyages, il y a de l’imprévisible !!

 

Nous sommes un peu partagés en ce qui concerne cet avant dernier pays d’Amérique Centrale.

En fait, ce pays nous a montré son plus beau profil avec ses paysages à couper le souffle, la chaleur à n’en plus finir, le Pacifique comme on l’avait rarement vue, fait la rencontre de nouveaux petits animaux, et plein d’autres choses qui seraient trop longues à conter.

 

Nous avons commencé notre découverte par de superbes plages, Playa del Cocos et Playa Tamarindo. Des plages sublimes donnant sur le Pacifique avec du sable à perte de vue, de l’eau turquoise, la chaleur extérieure avoisinant les 45 degré au soleil et une petite baignade sans trop de monde dans l’eau pour se refroidir avec une eau à température du corps. Tu vois le truc ? En plus, tu peux te stationner tout près avec ton camper et partir à la plage direct en maillot. La perfection.

 

Ensuite, nous nous sommes tentés à faire un peu de piste sur plusieurs km afin d’arriver de nuit on ne sait où. On entend seulement le bruit des vagues mais il n’y a aucune lumière nulle part pour nous indiquer où nous sommes réellement. En fait, on sait le nom du bled mais rien de plus. Il y a qu’un seul chemin qui arrive ici, on ne peut pas s‘y trouver par hasard car on a vu de la lumière ! Nous sommes donc à Malpais sur une petite péninsule Costa Ricaine sur la côte Pacifique toujours. Après ce stress provoqué par le off road on se décide à s’offrir un petit restau, il parait que le seafood est vraiment bon. On se trouve le premier (et seul) restau qu’on trouve, chez Mary’s. Fx ne sera pas très téméraire et se laissera tenter par une valeur sûre, le burrito au porc pendant que je testerai le tartare de thon jaune et papaye avec salade d’épinard.

C’est donc à ce moment qu’on passe du côté obscur de la force du Costa. On est servi par des Gringos dans un restau tenu par des Gringos pour des Gringos. Nous sommes accueilli en anglais et les prix sont affichés en US$. D’ailleurs, en ce qui concerne le prix, il s’apparente à un bon restau par chez nous, la taxe et le service n’étant pas inclus (à l’Américaine quoi !).

La pilule est déjà un peu difficile à passer pour qu’en plus le tartare soit juste dégueu que je ne puisse pas manger la moitié, c’est bien la première fois que ça m’arrive. De toute façon, ce jour-là, tout allait de travers donc finalement, rien d’étonnant ! La nuit nous a porté conseil, comme le veut l’expression ! On se réveille face aux vagues, les pieds dans le sable, sous les palmiers avec le chant des oiseaux sans personne à se prélasser. Une vraie plage privée. Du coup on profitera toute la journée de notre petit coin paradisiaque jusqu’à se déplacer le soir à Playa El Carmen et ses surfeurs qui tentent de braver les cinq vagues en ligne d’une hauteur approximative de 6m. Autant dire que le spectacle est tout autant splendide, ajouté à cela le coucher de soleil aux mille couleurs que nous contemplons une fois de plus les pieds dans le sable sous notre auvent avec une bonne frette.

Ici a réellement commencé notre admiration de la beauté de ce pays.

 

Nous quittons ensuite la beauté naturelle des plages du Pacifique pour faire la visite des parcs nationaux.

J’avais lu dans notre guide que les entrées étaient mas o meno de 20US$ / personne, j’ai cru qu’ils se plantaient, ou du moins, c’est ce que j’espérais au plus profond de moi.

C’est donc là que je me suis rendu compte que le fameux restau n’étaient en fait que le reflet du niveau de vie ici – Pour les Américains qui crachent leur thune sans regarder – car le salaire minimum est l’équivalent de 450€ par mois.

Bref, nous avons dû faire un choix entre les nombreux merveilleux parcs que propose le Costa Rica. On s’offrira donc Manuel Antonio et MonteVerde.

J’avais choisi Manuel Antonio pour partir à la rencontre des singes, paresseux et autres petites bêtes comme celles-là. Bon, on s’entend, que c’est tellement connu que nous avons davantage croisé de touristes (qui laissent trainer leur sac plastique et sandwich) que de bêtes sauvages. Les trails dans la jungle sont aussi large qu’une autoroute, ce qui, il nous a semblé dénaturer un peu l’environnement et l’habitat de la faune. En revanche, en parallèle de ce parc, qui, soyons d’accord, est tout de même superbe, il y a deux plages paradisiaques dans des petites criques avec de l’eau cristalline et lisse comme un lac avec une vue sur la jungle en arrière-plan. De quoi être déconnecté du monde !

En bref, pour cette première expérience de parcs nationaux, le rapport qualité prix ne nous a pas convenu, ça reste deux fois plus cher que le Grand Canyon et le stationnement est à 8US$ supplémentaire ! Et pour être sûr de voir quelques animaux, il est nécessaire de prendre un guide, ce qui engage encore des frais relativement élevés.

 

Nous sommes remonté directement en direction de MonteVerde en zappant les Volcans Poàs et Arenal, avec un petit pincement au cœur pour moi.

 

Du coup, MonteVerde est au bout d’un chemin off road de plusieurs km où nous avons percé la durite de turbo. Ici, le stationnement est gratuit, ça commence bien ! Et je peux bénéficier du tarif étudiant ce qui me fait payer moitié prix. J’avoue que ce sont des petites choses de même qui font plaisir ! Nous n’avons pas vu de singe ou de toucan comme ce qu’on nous avait promis, mais les rando sont vraiment sympas en immersion totale dans la jungle avec le cri de centaines d’oiseaux différents que nous avons du mal à repérer dans la feuillure dense, mais si plaisant. Nous sommes vraiment ailleurs !

 

Nos découvertes de ce pays s’arrêtent ici, nos finances ne suivent pas et c’est bien dommage car nous sommes certains de passer à côté de merveilles de la nature comme nous avons pu en découvrir une mince partie.

 

 

Ce qui nous a vraiment dérangés, ce sont les prix qui flambent pour tout, des courses, à l’essence, en passant par la moindre visite. Tout est très américanisé et les locaux ne sont pas choqué de voir que les prix sont affiché en US$ et non en Colon. « C’est normal, le tourisme fait vivre notre pays, on doit s’adapter aux touristes ». Nous, personnellement, on voit le voyage comme le fait de s’adapter au pays dans lequel on est, ce n’est pas à celui-ci de s’adapter aux touristes. Bref, on est peut-être trop terre-à-terre, vas savoir !

 

Ce qui est certain c’est que ce pays est plein de ressources merveilleuses que j’espère découvrir à un autre moment de ma vie, quand je pourrais me le permettre et adapter mon budget adéquatement !

 

Enjoy,

Singes - Manuel Antonio - Costa Rica

Singes - Manuel Antonio - Costa Rica

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